Du 22 au 26 juillet 2024, près d’une vingtaine de journalistes et de membres d’organisations de la société civile se sont réunis à Yamoussoukro pour une formation intensive sur l’utilisation des données publiques du secteur minier. Cet atelier, organisé par la GIZ (Coopération allemande au développement) en partenariat avec l’INPHB (Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny) à travers son Centre africain d’excellence mine et environnement minier ,avait pour objectif de renforcer les compétences des participants dans un secteur crucial pour l’économie ivoirienne.
Au cours de ces cinq jours de formation, les intervenants ont pu explorer les fondamentaux du secteur minier, ainsi que son impact économique et social sur les communautés locales. Des experts en la matière ont animé des sessions interactives, permettant aux participants d’examiner en profondeur les défis et opportunités associés à l’exploitation des ressources minérales.
Les journalistes présents ont particulièrement bénéficié d’ateliers pratiques sur la collecte, l’analyse et la visualisation des données. Ces compétences sont essentielles pour une couverture médiatique adéquate et éclairée du secteur minier, en vue de sensibiliser le public et d’inciter à une meilleure gouvernance. À l’issue de la formation, les participants ont acquis des méthodes concrètes pour interpréter les données et les rendre accessibles au grand public, favorisant ainsi une meilleure compréhension des enjeux liés aux activités minières.
Seriba Kone President de l’organisation des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire , participants, à cet atelier,a exprimé son enthousiasme : « Cette formation nous a donné les outils nécessaires pour transformer des données complexes en histoires claires et impactantes. C’est un pas important vers une information plus responsable et éclairée sur le secteur minier. »
De son côté, le représentant de la GIZ Max Emanuel Hatzold a souligné l’importance de ce type de formation : « En équipant les journalistes et les membres de la société civile avec des compétences analytiques, nous renforçons la transparence et la responsabilité dans le secteur minier, favorisant une dialogue constructif entre les différents acteurs,nous allons poursuivre ce type de formation pour une bonne transparence dans ce secteur . »a t’il affirmé.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large d’amélioration de la transparence et de la gouvernance dans le secteur extractif en Côte d’Ivoire. En favorisant un accès accru à l’information et en formant des acteurs clés, la GIZ et ses partenaires souhaitent renforcer l’impact positif de l’exploitation minière sur le développement économique et social du pays.
Au nom du Directeur Général de l’INPHB ,Professeur YAO Alphonse directeur de l’école supérieure des mines et coordination du centre d’excellence africain mine et environnement minier,a présenté les opportunités qu’offre ce centre pour un secteur minier ivoirien compétitif.
La formation de Yamoussoukro représente donc une avancée significative dans l’engagement des journalistes et des organisations de la société civile pour une meilleure utilisation des données publiques. Avec de telles initiatives, l’espoir est de voir émerger une presse et une société civile plus informées et actives dans la promotion d’une gestion efficace et responsable des ressources minérales de la Côte d’Ivoire.
JMB
