Abidjan, le 14 septembre 2024 ,Le 26 juin
2024, un direct avant le match entre Yamoussoukro FC et Inova Sporting Club Association (ISCA) au stade du lycée scientifique de Yamoussoukro a été le théâtre de déclarations fracassantes. Rassoul Coulibaly, président de l’ISCA, s’est livré à une attaque virulente contre la Fédération ivoirienne de football (FIF), avançant des accusations graves et non fondées, selon ses propres termes.
Rassoul Coulibaly n’a pas mâché ses mots : « C’est de la mascarade, nous n’allons pas nous laisser faire. Nous tenons la Fédération responsable parce qu’elle veut faire monter l’Africa coûte que coûte. » Des propos chocs qui ont marqué l’opinion, suivis d’une saisine du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour contester les décisions de discipline.
Interrogé sur ses preuves, Rassoul Coulibaly a affirmé disposer de tout ce qu’il faut pour étayer ses dires. « J’ai toutes les preuves, le moment opportun, je passerai à la télé et je les présenterai », a-t-il lancé.
‘’Face à ces accusations, la Fédération est restée muette, n’apportant ni démenti ni clarification, ce qui laisse planer le doute.’’
Cependant, ce qui interpelle, c’est la réaction de la FIF. Face à ces accusations, la Fédération est restée muette, n’apportant ni démenti ni clarification, ce qui laisse planer le doute. Trois mois plus tard, la situation reste floue, et la FIF semble jouer un véritable jeu d’équilibriste. Pendant ce temps, l’Africa Sports d’Abidjan paie le prix de cette controverse et se voit maintenu en Ligue 2.
L’existence des fameux vocaux reste un mystère : qui en parle, et en échange de quoi ? Alors que l’opinion nationale et internationale attend des réponses, un malaise persiste autour de cette affaire. La FIF, gangrenée par des non-dits, semble empêtrée dans un climat de suspicion et de méfiance.
source crocinfos
