Alors que se déroule la 46ème Assemblée générale ordinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) à Addis-Abeba en Ethiopie, certaines bouches qui ne se nourrissent que de polémiques et de conflits ont choisi de faire leur une en inventant de toute pièce une crise entre Yacine Idriss Diallo, président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) et son ainé, Jacques Bernard Anouma ; par ailleurs président d’honneur de la FIF. Ces derniers ont trouvé moyen de voir de l’eau dans un gaz qui n’existe même pas entre le président de la FIF et l’ancien président de la maison de verre de Treichville.
Selon leur film monté de toute pièce, le torchon brulerait entre les deux personnalités à cause de l’ambition de l’un de briguer un poste à la FIFA et à la CAF, et celle de l’autre d’y être reconduit. Sans aucun élément factuel, un canard qui aime les vaines polémiques s’est donné le luxe de mettre en musique un scénario digne d’un film hollywoodien. Selon le scénariste de ce film honteux, Jacques Bernard Anouma et Yacine Idriss Diallo seraient sur le point d’entrer en clash parce que le premier, lorgnant un siège à la CAF refuserait de donner le parrainage de la faitière du football ivoirien à son ainé qui, en a besoin pour rester sur le siège qu’il occupe.
Pour étayer son scénario, le canard évoque des sources dignes de foi. Ah ces éternels sources de foi au dos large ! S’ils pouvaient un jour parler !
Jacques Bernard Anouma et Yacine Idriss Diallo ne saurait entrer en clash pour une question d’ambition de siéger dans les instances internationales de football. Les deux personnalités se connaissent très bien. En plus d’être le président d’honneur de la FIF dont l’actuel président agit toujours avec la bénédiction, est-il nécessaire de rappeler que l’actuel président de la FIF a été vice-président de la fédération sous le magistère de son ainé et que les deux personnalités ont toujours eu des rapports intelligents ? Si choc des ambitions, il devait y avoir, les deux personnalités ne sont-elles pas assez suffisamment responsables pour s’accorder sur le bon choix pour l’intérêt du football ivoirien plutôt que d’en venir au clash ? En vérité, le clash annoncé n’existe que dans la tête de celui qui en parle.
D’ailleurs c’est son breuvage préféré. Un peu comme les marchand d’arme qui ne prospèrent que dans les guerres, certains ne trouvent jouissance que dans ce genre de ragots de bas étage. Le même canard, en septembre 2021, alors que l’actualité était rythmée par le débat électoral à la présidence de la FIF, parlant de Jacques Bernard Anouma, avait posté sur sa page Facebook ; « Jacques Anouma, le dos du nageur ». L’auteur de l’article partisan avait écrit, « on savait qu’il faisait partie du complot mais pas à ce point. Chargé par la CAF et la FIFA de rapprocher les parties pour aboutir au consensus pour l’élection à la présidence de la FIF, Jacques Anouma a décidé de jouer sur les mots et a revêtu son ancien manteau : celui de fossoyeur du football ivoirien. Après avoir envoyé son bon petit pour prendre la tête du GX, il s’est donné une autre mission : celle de faire la cour à Sory Diabaté en rasant les murs pour faire barrage à la candidature de Didier Drogba. (…), l’ancien président de la faitière ivoirienne nage en eaux troubles. Mais, il oublie qu’on voit son dos ».
L’auteur était allé plus en ajoutant que, « on le comprend aisément. Quelqu’un qui a été incapable de rassembler l’Afrique autour de sa vraie fausse candidature à la CAF peut-il réussir une telle mission ? ». Ce canard, sans un soupçon de preuve avait porté de graves accusations sur Jacques Bernard Anouma qu’il semble prendre en pitié aujourd’hui. Comme vous pouvez le constater, c’est le genre de breuvage qu’il adore. L’intox et la manipulation sont ses sports favoris.
Dans son film, le réalisateur de la série, « Idriss Diallo- Jacques Anouma, vers un clash… » semble trouver un péché aux ambitions du président de la Fédération Ivoirienne de Football. A lire sa rédaction, Yacine Idriss Diallo n’aurait pas le droit d’avoir des vues sur un siège à la FIFA ou à la CAF. La raison pour lui serait que l’ancien président de la FIF, Jacques Bernard Anouma y siège.
C’est une vision assez grave que de vouloir dénier au président actuel de la FIF toute ambition de vouloir siéger dans les instances internationales du ballon rond. Yacine Idriss Diallo est légitime à avoir des ambitions tout comme ça l’est pour Jacques Bernard Anouma. Tout ivoirien devrait plutôt être heureux de voir des fils de la Côte d’Ivoire ambitieux à l’international plutôt que de chercher à les opposer avec des « clash » qui n’existent pas. Il faut éviter d’être l’oiseau annonciateur de malheur et encourager les enfants de cette Côte d’Ivoire qui est de retour pour occuper sa place dans le concert des nations et cela, dans tous les domaines.
LC
