Énergie en Afrique, enjeux et défis, liberté de la presse en temps de conflits sur les réseaux. Voilà les deux thèmes abordés ce 21 avril 2024 au cours de cette 58ieme session de formation des journalistes africains.
Il était question ici de ressortir ou encore de mettre à nu les différents soucis que vivent les pays représentés à ce rendez vous de formation pour qu’ensemble, ces nations, par le biais de ses journalistes trouvent des solutions idoines capables de décanter la situation à travers le travail de presse(articles, reportage radiophoniques ainsi que télévisés)
Pendant l’exposé de l’ambassadeur AHMED HAGGAG qui est revenu sur l’énergie éolienne, solaire,… les journalistes sont intervenus sur les réalités de leurs pays respectifs liées à l’électricité. A en croire l’auditoire, à l’exception de quelques pays tel que la Tanzanie, l’accès à l’énergie reste un enjeu majeur notamment pour soutenir la croissance économique et démographique que connait la région Afrique. Le conférencier et les journalistes ont toutefois fait mention de la responsabilité des occidentaux sur la question. Pour eux, au delà de toutes les causes débattu, l’Afrique reste victime des émanations de l’occident. L’occident qui devrait d’ailleurs dédommager ce continent. Ils ont conclu en disant que l’énergie bon marché devrait être là priorité africaine.
Un autre sujet qui n’a pas laissé indifférent les hommes de médias, la liberté de la presse en temps de conflits sur les réseaux sociaux .
Le conférencier du jour, le journaliste AHMED EMBABI a fait mention tout au long de son exposé, de l’offensive médiatique, des guerres hybrides, des campagnes insidieuses à travers les nouveaux médias, l’instrumentalisation des médias…
A en croire le journaliste, conférencier du jour, le gouvernement égyptien avait fait face d’environ 53.000 informations insidieuses en 2021.
Il est ressorti de cet exposé que l’Afrique est aujourd’hui le théâtre des guerres hybrides, instrumentalisé par certains pays occidentaux qui s’insurgent dans la réalité africaine.
Exposant et journalistes, tous ont trouvé des canevas pour non seulement contrer, mais surtout éradiquer ce fléau qui mine l’Afrique .
Vous l’avez donc compris, le but de cette formation, au-delà des partages des connaissances et compétences, est un moyen pour permettre aux différents pays (anglophones, francophones, et arabophones) d’être unis pour la même cause, les réalités que subissent ces pays étant presque les mêmes.
Source :page Facebook de l’union des journalistes africains.