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Paris/Brazzaville, le 27 septembre 2025 – La candidature de M. Firmin Edouard Matoko, originaire de la République du Congo, au poste de Directeur général de l’UNESCO pour le mandat 2025-2029 est officiellement lancée. Pour présenter en détail son programme et sa vision stratégique, un point de presse sera organisé par AllAfrica Global Media, le Mardi 30 Septembre 2025 à 10h GMT via Zoom.

M. Matoko est un économiste de formation et un diplomate chevronné qui a consacré plus de trente ans de sa carrière aux idéaux de l’UNESCO. Son parcours, riche d’un métissage afro-asiatique, fait de lui un symbole de la rencontre des cultures, s’étant forgé en tant qu’homme de terrain, de conviction et de consensus. Ayant gravi tous les échelons de l’Organisation, il a notamment exercé la fonction stratégique de Sous-directeur général pour la Priorité Afrique et les Relations extérieures. Sa candidature, portée par la République du Congo, s’inscrit dans une fidélité aux idéaux du panafricanisme et du multilatéralisme.

Firmin Matoko articule sa candidature autour d’une ambition claire : « Construire l’UNESCO du Futur ». Il soutient que, face à un monde fragmenté et vulnérable, l’UNESCO doit impérativement s’adapter, se réinventer et demeurer un repère, une boussole collective, pour consolider la paix par la culture, l’éducation, les sciences et la communication. Son objectif est de bâtir une UNESCO « plus forte, dynamique et inclusive au service de toutes les Nations et de tous les Peuples ».

Sa vision stratégique repose sur quatre piliers fondamentaux et indissociables :

1. Faire vivre l’universel sans l’uniformiser : L’UNESCO doit rester un espace privilégié de dialogue où la diversité devient une force partagée, affirmant sans compromis les principes fondamentaux de la paix, de la dignité, des droits humains, de la justice cognitive et de l’éthique du progrès.

2. Gouverner avec transparence, cohérence et confiance : M. Matoko propose de renforcer significativement le lien avec les États membres, d’accorder une attention accrue aux dynamiques régionales, et d’explorer des formes innovantes de partenariats, incluant la coopération triangulaire Nord-Sud-Sud et le développement des Partenariats Public-Privé (PPP).

3. Recentrer l’UNESCO comme espace de débat et laboratoire d’idées : L’Organisation doit retrouver son rôle de « fabrique d’idées puissantes » et de diffuseur de savoirs innovants et prospectifs. À cet effet, il proposera la tenue d’un « Forum Mondial de la Pensée contemporaine » pour engager une réflexion collective sur les grands sujets de notre temps et faire émerger des récits de paix.

4. Consolider l’UNESCO comme levier de transformations concrètes : L’UNESCO doit devenir un catalyseur d’expérimentations apportant des réponses novatrices aux défis globaux. Cela passe par l’intensification de son action sur l’intelligence artificielle, l’inclusion numérique, et le renforcement de l’égalité des genres et de la parité. Un programme spécial « Femmes pour la Paix » sera lancé pour soutenir et valoriser le rôle féminin dans la recherche de la paix.

Fort d’une solide expérience dans la promotion de la culture de la paix dans des pays post-conflit (Somalie, Mali, Haïti, etc.) et dans la création d’institutions panafricaines (telles que l’Université Panafricaine), M. Matoko s’engage résolument pour une UNESCO « PLUS FORTE, INCLUSIVE ET UNIVERSELLE ».

JMB

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