La 15e Conférence Annuelle et Assemblée Générale Triennale de l’Union Panafricaine des Avocats (PALU) a débuté ce mercredi 25 juin 2025 au Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan, en Côte d’Ivoire. La cérémonie d’ouverture a réuni des avocats et des représentants d’ordres des avocats de toute l’Afrique et de la diaspora pour lancer les débats sur le thème de la justice réparatrice.
Selon Me Kari Abdoul Bagui, président de PALU, « il est urgent d’examiner les dommages historiques qui pèsent sur le continent et le rôle des avocats dans la quête de justice ». Les participants vont explorer les moyens de mettre en œuvre la justice réparatrice, en tenant compte des dimensions économiques, culturelles et politiques. « Nous sommes là pour regarder de façon très froide quelles ont été les dommages ? Quel est le poids de ce dommage historique sur notre continent et comment les avocats peuvent aider à obtenir la réparation à travers la justice ? » a-t-il interrogé.
La conférence va se dérouler sur trois jours, avec des débats et des discussions sur les différentes dimensions de la réparation, notamment les réparations collectives et historiques, culturelles et institutionnelles. Les participants vont également partager leurs expériences et leurs connaissances pour renforcer leurs capacités à répondre aux besoins de leurs communautés.
Binta Bakayoko, avocate et représentante de la bâtonnière, a évoqué l’importance de créer des ponts entre les régions anglophones et francophones du continent. Elle a rappelé le contexte historique tumultueux de la Côte d’Ivoire, et le rôle crucial que les avocats peuvent jouer en favorisant un dialogue constructif pour surmonter ces traumatismes.
Les participants sont attendus à travailler ensemble pour promouvoir la justice réparatrice et à défendre les droits des communautés africaines. La conférence de PALU est une occasion unique pour les avocats africains de se réunir et de discuter des défis et des opportunités qui se présentent à eux.
JMB
