Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Jean-Claude Coulibaly, mène une délégation ivoirienne en Égypte pour participer à la 61e session de formation des jeunes journalistes africains. Cet événement, qui se tient au siège du Centre d’études et de formation des médias, est une initiative conjointe de l’Union des journalistes africains (UJA), du ministère égyptien des Affaires étrangères et de la Fédération africaine des journalistes. La session a débuté le 16 août 2025 et se terminera le 4 septembre, rassemblant 22 journalistes de 20 pays africains.
En marge de cette session de formation, Jean-Claude Coulibaly a eu des rencontres de haut niveau. Il s’est entretenu avec Son Excellence Mohamed Higazi, ancien journaliste, diplomate, et ex-vice-ministre égyptien des Affaires étrangères. Ce dernier, qualifié de « véritable expert en urbanisme », a présenté le projet ambitieux de l’Égypte de construire 24 villes intelligentes pour désengorger Le Caire, en mettant l’accent sur la nouvelle capitale administrative, Sisi City.
Le président de l’UNJCI a également rencontré Son Excellence Ahmed Haggag, ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) et compagnon de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros Ghali. Jean-Claude Coulibaly a décrit M. Haggag comme une « véritable bibliothèque de la diplomatie africaine », une personnalité dont l’Égypte peut être fière.
Profitant de son séjour, le président de l’UNJCI a visité les célèbres pyramides de Gizeh, un héritage de plus de 4 500 ans qui continue de fasciner. Il a partagé ses réflexions sur ces monuments, soulignant à la fois leur mystère et leur grandeur.
La construction de ces géants de pierre reste une énigme, malgré les nombreuses théories. Leur alignement précis avec les points cardinaux et la possible corrélation avec la ceinture d’Orion témoignent d’une connaissance mathématique et astronomique impressionnante des bâtisseurs. Plus que de simples tombeaux, les pyramides étaient des « ponts vers l’éternité », symbolisant la foi des Égyptiens dans l’au-delà et la puissance des pharaons. Elles incarnent la grandeur d’une civilisation qui a su allier science, religion et pouvoir pour marquer l’histoire de l’humanité.
JMB
