Abidjan, le 11 juillet 2024 – Après deux jours de formation intensive au Noom Hôtel au Plateau, le Réseau des journalistes ivoiriens engagés pour la santé de la reproduction (REJESAR) a été officiellement créé. Cette initiative, soutenue par le Pamoja, vise à renforcer la sensibilisation et la couverture médiatique des questions liées à la santé reproductive et à l’avortement en Côte d’Ivoire.
La formation, qui a réuni une douzaine de journalistes de divers médias ivoiriens, a permis aux participants d’acquérir des connaissances approfondies sur les enjeux de la santé reproductive et sexuelle, en particulier l’avortement sécurisé. Les journalistes ont également été sensibilisés aux défis et aux bonnes pratiques en matière de reportage sur ces sujets sensibles par Angela Pkedja formatrice en communication pour la santé .
Un réseau pour une information de qualité
La création du REJESAR est une étape importante dans la lutte pour l’accès à l’information et aux services de santé reproductive de qualité en Côte d’Ivoire. Le réseau s’engage à :
Promouvoir une information de qualité et objective sur la santé reproductive comme un soin médical .
Lutter contre les stigmatisations et les discriminations liées à ces questions.
Contribuer à l’élaboration de politiques publiques éclairées en matière de santé reproductive.
Un engagement fort des journalistes
Les journalistes membres du REJESAR avec à leur tête son président Eugène Tristan Sahi ont exprimé leur engagement fort à contribuer à l’amélioration de la santé reproductive des Ivoiriens. Ils ont souligné l’importance de leur rôle dans la sensibilisation du public et la lutte contre les idées reçues.
Un soutien important du projet Pamoja
Le projet Pamoja, qui signifie « ensemble » en kiswahili, vise à rassembler la société civile pour rendre l’avortement sûr en Afrique. Le projet a été lancé en septembre 2022 et sa première phase s’achèvera en août 2024.
La création du REJESAR est une nouvelle encourageante pour la santé reproductive en Côte d’Ivoire. Le réseau a le potentiel de jouer un rôle important dans l’amélioration de l’accès à l’information et aux services de qualité pour tous les Ivoiriens,la mortalité maternelle est la troisième cause de décès des femmes, les cas de viol, d’inceste et d’autres sortes de violences sexuelles, 288 000 cas d’avortement en moyenne pratiqués par an en Côte d’Ivoire selon le PMA 2020.
Jmb
