Abidjan Capital du rire

Abidjan-Le 22 février dernier, le chef de l’Etat , Alassane Ouattara a accordé la grâce présidentielle à 51 prisonniers politiques. Au nombre fe ceux-ci, Koné Kamaraté Souleymane dit Soul to Soul , chef de protocole de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.
S’il est indéniable que cela contribue un temps soit peu à la détente de l’atmosphère socio-politique , force est de reconnaître que l’acte du chef de l’exécutif ivoirien est loin de rassurer les partisans de son ancien premier ministre en rupture de banc avec lui depuis courant 2019.
De nombreux partisans de Guillaume Soro qui ont dû fuir le pays pour échapper à des représailles de la part du Régime d’Alassane Ouattara ne voient pas encore de garanties pour un retour sécurisé au pays.
Au nombre de ces partisans du président de Générations et Peuples Solidaires inquiets pour le sort qui leur sera réservé s’ils mettaient les pieds en Côte d’Ivoire à l’état actuel des choses, se trouve Moussako José Justin. Résidant à Québec City, cet ivoirien n’envisage pas un retour en terre ivoirienne. Membre actif du parti de l’opposant qui est toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par le régime d’Abidjan , Moussako José Justin fait partie de ces nombreux jeunes ivoiriens contraints de regarder leur pays de loin du fait de leur engagement politique.
Comme Moussako José Justin, Coulibaly Kassoum fait partie de ces nombreux jeunes Ivoiriens, moins connus des grandes rédactions qui , pour avoir épousé la cause de Guillaume Soro sont obligés de faire une croix sur un éventuel retour en Côte d’Ivoire pour l’instant. Anciennement partisan du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix d’Alassane Ouattara, le natif de Boundiali dans le nord du pays ; fief du chef de l’Etat prendra fait état cause pour l’ex chef rebelle dès la rupture entre lui et Alassane Ouattara.
Dans un pays devenu invivable pour qui se reconnaît au président de GPS, Coulibaly Kassoum n’aura re choix que de prendre la décision de s’exiler comme de nombreux partisans de Guillaume Soro.
En France où il a trouvé refuge aujourd’hui, il ne compte pas rentrer de sitôt pour des raisons sécuritaires.

Comme lui d’autres proches de l’opposant farouche au pouvoir ivoirien n’ayant pas bénéficié de la grâce présidentielle, notamment Soukous Mohamed dit Ben Souck, Souleymane Zébré doivent leur salut à leur respectif pays d’accueil pour l’instant.
Pour une réconciliation vraie et sincère, le chef de l’Etat devra penser à la situation de ces ivoiriens qui vivent une situation de fugitif.

LC

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