L’ex-président de la Côte d’Ivoire Laurent GBAGBO était ce jeudi 8 juin 2023 dans les locaux de la Cei locale dans la commune de cocody pour procéder à sa réclamation suite à sa radiation de la liste électorale provisoire de 2023 par la commission électorale indépendante.
À trois mois des élections municipales et régionales du 2 septembre 2023, élections auxquelles son parti compte participer .
Sous le coup d’une condamnation de 20 ans dans l’affaire dite du braquage de la banque centrale des communautés des états de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant qu’il était en procès à la cour pénale internationale la CPI pour crimes contre l’humanité commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011, procès dont il a été acquitté.
Devant la presse au sortir de sa réclamation Laurent GBAGBO qui était accompagné de ses fidèles lieutenants est revenu sur cette attitude de vouloir salir son nom« 𝐽𝑒 𝑑𝑖𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑎̀ 𝑚𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒𝑛‘𝑎𝑖 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑢𝑛𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑟, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑗‘𝑎𝑖 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚 𝑎̀ 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒. 𝐸𝑡 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑎𝑠𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢‘𝑢𝑛 𝑠𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑠𝑎𝑙𝑖𝑟 𝑐𝑒 𝑛𝑜𝑚 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑒 𝑏𝑎𝑡𝑡𝑟𝑒. 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑗𝑒 𝑚𝑒 𝑏𝑎𝑡𝑠. […] »
Pour Lauren GBAGBO il revenu en homme de paix et ne compte pas recevoir des coups car lui aussi s’est en donné car le moment de la belligérance est passé « 𝑀𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑟𝑒𝑣𝑒𝑛𝑢, 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑦𝑒𝑧𝑏𝑖𝑒𝑛, 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑠 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒. 𝑃𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑠, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑚𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑙𝑎𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑜𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒. 𝑂𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛 𝑟𝑒𝑐𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑜𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑒𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑗‘𝑎𝑖 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑑𝑒́ 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́. […] »
Laurent GBAGBO a donc invité les deux autres à œuvrer pour laisser une Côte d’Ivoire apaisée à la jeunesse génération «
𝐴𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑‘ℎ𝑢𝑖, 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑠 𝐵𝑒́𝑑𝑖𝑒́, 𝑂𝑢𝑎𝑡𝑡𝑎𝑟𝑎 𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑖–𝑚𝑒̂𝑚𝑒, 𝑐‘𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑟𝑒𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑐̧𝑜𝑛 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒𝑠 𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑‘𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑐𝑖𝑓𝑖𝑒́𝑒. 𝐶‘𝑒𝑠𝑡 𝑐̧𝑎 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓. 𝑁𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑛‘𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠–𝑚𝑒̂𝑚𝑒𝑠. 𝐶𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́. 𝐶𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒́𝑣𝑜𝑙𝑢.
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑗𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑠𝑖𝑟. »
Toujours privé de ses droits civiques malgré la grâce présidentielle, les partisans du président du PPA CI demandent la prise d’une loi d’amnistie pour régler cette question qui une question qui va dans le sens de la réconciliation.
JMB